Compte-rendu de l'exposition '' Féeries d'Orchidées'' Dijon 21,23 Février 2003

Rédaction : Claudie Roguenant et Josette Chanal

Photographe C.Roguenant

Les 21, 22 et 23 fevrier 2003, une exposition d’orchidées, organisée par la Société d’Horticulture de Côte d’Or (S.H.C.O.), par le Museum-]ardin des Sciences et le Service des Espaces Verts et de l’Environnement de la ville de Dijon, s’est tenue au Pavillon de l’Orangerie du jardin de l’Arquebuse, Cours Albert 1°. C’était la première fois qu’une grande exposition d’orchidées avait lieu à Dijon.

Des centaines d’orchidées étaient présentées dans un décor grandiose, oeuvre du Service des Espaces Verts de Dijon, qui a travaillé durant une semaine pour sa mise en place. Plusieurs camions de sable, des arbres gigantesques, des arbustes, de nombreuses plantes vertes et des troncs entiers ont été nécessaires pour servir de toile de fond aux plantes apportées par les exposants.

L’inauguration s’est tenue le vendredi à 11 heures, en présence de Madame Marie-Josephe Durnet-Archerat, Déléguée au patrimoine culturel et aux musées, Conseillère Municipale. Le jardin du Luxembourg a présenté une collection importante de Paphiopedilum, surtout des plantes botaniques et quelques beaux hybrides ; de grosses potées d’orchidées rares ont été également très remarquées. Les établissements L’Amazone nous ont offert un beau décor d'Odontoglossum hybrides dont certains créés par Monsieur Schmidt, ainsi qu’une collection abondante et variée d’espèces et d’hybrides.La maison Vacherot-Lecoufle présentait une multitude d’hybrides de Phalaenopsis et de très beaux Cymbidium qui ont eu beaucoup de succès.L’association Dijonnaise d’Amateurs d’Orchidées, qui dépend de la S.H.C.O., avait disposé quelques belles potées accrochées à des branches moussues qui tapissaient l’un des murs.

Le public dijonnais, venu en foule, a été impressionné et émerveillé et les organisateurs ont du prolonger l’horaire d’ouverture.

Le stand de l’Association France-Orchidées présentait le grand projet de jumelage de l’exposition Florissimo avec le .Congrès Mondial d’Orchidées (WOC) confié à la France, et qui se tiendra en 2005.

Le stand de la Société Française d’Orchidophilie (SFO, groupe de Bourgogne) offrait ses livres et documents divers sur les Orchidées de France.

Au premier étage, Naturalia présentait ses publications et d’autres livres relatifs aux orchidées et autres genres ; un stand de parfums et une présentation de bijoux fantaisie offraient leurs produits aux visiteurs.

Dans le parc, la Petite Orangerie présentait les oeuvres d’une aquarelliste de talent ainsi que deux philatélistes. Diverses animations et présentations se sont succédées : atelier de rempotage et soins aux orchidées, conférence sur les orchidées indigènes de Bourgogne, ainsi qu’une présentation du travail effectué par notre association.

Le jury, nombreux, était constitué de :Vinciane Dumont, Présidente de France-Orchidées, présidente, Jean-François Aguillon préesident de l’AFJ]O, Philippe Lecoufle, Rick Neirynck, Claudie Roguenant et de quatre élèves juges Josette Chanal, Agnèes Lelong, Paul Faerdig et Xavier Rodriguez. Quatre plantes ont été récompensées :


médaille

référence

Commentaires, noms

Propriétaire



Or

Botanique

champion

Di0302BOH01

Osmoglossum pulchellum

Serres du Sénat



Argent

Botanique

Di0302BAP01

Ada aurantiaca

L'Amazone



Bronze

Hybride

Di0302HZP01

Angulocaste Olympus ‘Rex’

Valec

Les organisateurs avaient prévu seulement les trois récompenses ci-dessus. Le jury a décidé d’accorder une récompense supplémentaire

Spécial

botanique

Di0302BSA01

Oncidium cavandishianum

P. Faerdig

A l’issue du jugement, Vinciane Dumont nous a adressé un intéressant courrier et dont nous reproduisons ici l’essentiel, bien dans la ligne de la décision précédente:

J’en profite pour vous donner quelques impressions du jugement de l'exposition que nous avons eu vendredi dernier à Dijon. Même pour une petite exposition, on ne devrait jamais devoir choisir les 3 meilleures plantes. II faudrait faire des catégories dans lesquelles on choisit la meilleure. Par exemple: la meilleure plante d'amateurs, Ie meilleur hybride, l'espèce la plus intéressante, la plante la mieux cultivée... Pour choisir le meilleur hybride on peut déjà séparer les hybrides en plusieurs catégories: Phalaenopsis, Cymbidium, Paphiopedilum, et le reste. Une fois que les meilleurs sont attribués dans chaque catégorie, c’est beaucoup plus facile et juste de choisir Ie "meiIleur" de tous. De plus, les juges ou apprentis s'habituent aux critères et procédures utilisés lors de jugements internationaux. Il ne faut pas une coupe pour chaque meilleur, on peut imaginer un ruban du meilleur Phalaenopsis, etc., dans ce cas le meilleur hybride aura forcement le ruban et le prix. En l'occurrence l’Osmoglossum était la plante la mieux cultivée, l’Ada la plante la plus intéressante, tout en étant magnifiquement cultivée (un critère n’exclut pas l'autre, au contraire) et l’Angulocaste le meilleur hybride. Quoique si nous avions fait le jugement avec ces catégories à la base, nous aurions peut-être décerné des prix à d'autres plantes qui étaient en ballottage.

Pour le jugement des stands, on s'est tous rendu compte que c'est impossible lorsqu‘on a peu de stands et qu'ils sont dans des catégories différentes... inutile de se faire des ennemis.

Voilà ce sont mes impressions d'un premier jugement avec vous, ce fut fort intéressant mais nous devrions également connaître les critères et règles avant le jugement pour ne pas perdre trop de temps. Nous pourrions par exemple choisir ces règles ci-dessus pour toute exposition de moins de 1000 m2. Je laisse ceci à votre réflexion.

Réflexion que nous ne manquerons pas d’évoquer dès la prochaine exposition. Merci Vinciane.